the best review Samsung Galaxy S7 vs Apple iPhone 6s
Le couple de stars annuelles de la mobilité se fait face dans ce duel haut de gamme. Certes, les OS sont différents et le nouveau fer de lance de Samsung est dans sa prime jeunesse face au dernier bulldozer d'Apple lancé à l'automne 2015, mais ces deux-là sont destinés à se disputer la palme du meilleur mobile haut de gamme du moment. Voyons cela de plus près.
Caractéristiques | |
---|---|
Système d'exploitation (OS) | Android |
Version d'OS testée | Android 6.0 Marshmallow |
Diagonale d'écran | 5.1 pouces |
Définition d'écran | 2560 x 1440 |
Poids | 152 g |
Dimensions | 142.4 x 69.6 x 7.9 mm |
Capteur photo | 12.2 Mpx |
Puce mobile | Samsung Exynos 8 Octa 8890 ou Snapdragon 820 |
Processeur | ARM Cortex-A72 - 2.3 GHz |
Nombre de cœurs | 8 |
GPU intégré (iGPU) | Mali T880 ou Adreno 530 |
Mémoire vive (RAM) | 4 Go |
4G (LTE) | oui |
Dual-sim | non |
NFC | oui |
Autonomie en communication | |
Autonomie en veille | |
Capacité de la batterie | 3000 mAh |
Mémoire interne | 32 Go |
Carte mémoire | oui |
Niveau d'exposition (DAS) | NC |
Caractéristiques | |
---|---|
Système d'exploitation (OS) | iOS |
Version d'OS testée | 9.0.2 |
Diagonale d'écran | 4.7 pouces |
Définition d'écran | 1334 x 750 |
Poids | 143 g |
Dimensions | 138.3 x 67.1 x 7.1 mm |
Capteur photo | 12 Mpx |
Puce mobile | Apple A9 |
Processeur | - 1.84 GHz |
Nombre de cœurs | 2 |
GPU intégré (iGPU) | PowerVR GT7600 |
Mémoire vive (RAM) | 2 Go |
4G (LTE) | oui |
Dual-sim | non |
NFC | non |
Autonomie en communication | |
Autonomie en veille | |
Capacité de la batterie | 1715 mAh |
Mémoire interne | 16 Go |
Carte mémoire | non |
Niveau d'exposition (DAS) | 0.87 W/Kg |
ÉCRAN : EX-AEQUO |
Comparer les écrans des iPhone 6s et Galaxy S7, c'est un peu comparer deux philosophies de l'affichage mobile. D'un côté, Samsung a toujours voulu jouer le coup de l'amoncellement de pixels (ici du WQHD très haute définition) dans une dalle de taille supérieure à la moyenne du marché (actuellement de 4,8 pouces, soit 12,2 cm de diagonale), quand Apple conserve une forme de ratio "sage" avec une afficheur de moins de 5 pouces (12,7 cm) et une définition aux alentours de la haute définition. Par ailleurs, c'est aussi un combat de l'Amoled contre le LCD IPS qui se joue et, le hasard faisant bien les choses, le GS7 et l'iPhone 6s (au même titre que les GS7 edge et 6s Plus) en sont les meilleurs représentants respectifs.
Nous avons donc pour Apple une dalle LCD IPS de 4,7 pouces (11,9 cm) en 1 334 x 750 px, soit un peu plus que du HD, quand le GS7 embarque une dalle Super Amoled créée par Samsung, d'une taille de 5,1 pouces (13 cm) et dotée d'une définition de 2 560 x 1 440 px. De quoi proposer sur le GS7 une densité d'affichage (576 pixels par pouce) 76 % plus importante que sur l'iPhone 6s (326 ppp). Néanmoins, la finesse d'affichage de l'iPhone 6s convient déjà très bien pour un écran de ce format. De plus, si l'Amoled offre un contraste quasi infini et un noir abyssal, l'IPS du 6s pousse son taux moyen à un 1703:1 rare pour ce type de technologie. Sur le plan des couleurs, l'iPhone 6s propose un delta E moyen de 1,6 et un bel équilibre global de rendu, tout comme le GS7 qui pourtant place son delta E à 2,5. Concrètement, nous parlons ici de niveaux d'excellence dans le rendu colorimétrique qu'il est impossible de départager pour l'œil humain. Même topo pour la luminosité : chacun des terminaux propose un maximum de plus de 500 cd/m², soit ce qu'il faut pour soutenir l'affichage en tout temps, d'autant que l'iPhone 6s comme le GS7 disposent d'une parfaite gestion des reflets, avec moins de 10 % de réflexion lumineuse.
Si l'on joue au jeu de la stricte comparaison technique point par point, l'iPhone 6s arrive souvent un peu devant le GS7, mais au jeu de l'équilibre global, c'est bien le Galaxy S7 qui se place une marche au-dessus, même s'il faudrait une loupe x1000 et des yeux de lynx bionique pour s'en rendre compte.
PRISE EN MAIN : SAMSUNG GALAXY S7 |
L'ambition affichée de Samsung d'un retour à un plus grand consensus technique et ergonomique se fait clairement ressentir sur la construction du Galaxy S7, qui peaufine le travail réalisé sur le Galaxy S6. Son allure solide malgré l'emploi de plaques de verre, sa chauffe très contenue malgré la débauche de puissance et, surtout, un dos courbé sur les bords qui vient parfaitement s'insérer dans une paume de main en font un appareil extrêmement agréable à manipuler. D'ailleurs, Samsung abandonne (pour un temps) la course effrénée à la finesse pour accoucher d'un smartphone plus épais que ses aînés de 1,1 mm, et de presque autant par rapport à l'iPhone 6s.
Pour ce dernier, ses 7,1 mm d'épaisseur et sa structure un poil trop lisse le rendent légèrement moins pertinent à la préhension (il peut glisser des mains selon le type de manipulation).
Le regain d'épaisseur du GS7 lui permet d'ailleurs d'effacer la quasi-totalité de la protubérance de l'APN figurant sur le GS6 et avec laquelle doit également composer l'iPhone 6s.
Enfin, le GS7 dispose d'une certification IP68 lui garantissant une étanchéité certaine pour une immersion de 30 minutes maximum et jusqu'à 1,5 m de profondeur. S'il se murmure que la génération 6s d'Apple résiste fort bien au milieu aquatique, il n'existe aucune certification officielle.
INTERFACE : EX-AEQUO |
Difficile bataille que celle de l'interface, puisque nous ne sommes pas ici dans une situation de partage de système d'exploitation. L'iPhone 6s embarque iOS, aujourd'hui dans sa version 9.3, quand le GS7 propose Android 6.0 Marshmallow, mais avec l'habituelle interface Samsung TouchWiz. Apple fait preuve d'un immobilisme certain du côté de son interface utilisateur, qui n'a vraiment que très peu changé en plusieurs années : la firme de Cupertino semble ces derniers temps plus se préoccuper de nouvelles fonctionnalités que de nouvelles animations ou de decorum logiciel changeant. Mais cet immobilisme relatif induit également une parfaite maîtrise de l'écosystème, une optimisation matériel-logiciel aux petits oignons et donc un fonctionnement sans accroc, alors que sur le papier, l'iPhone semble toujours faire pâle figure face à d'autres configuration haut de gamme sur Android.
On note quand même un apport voulu de taille avec 3D Touch, la technologie haptique qui permet d'apporter une forme de profondeur au tactile de l'écran et interagit en fonction du niveau de pression. Belle trouvaille, mais qui reste encore limitée dans ses usages (OS, jeu, web, on en fait vite le tour). Une chose est sûre : cet iPhone 6s profitera pendant pas mal de temps des dernières mises à jour d'iOS et continuera donc à évoluer.
Du côté du GS7, on inaugure un TouchWiz qui rabote encore un peu les éléments parasites pouvant ralentir la navigation, même si l'on trouve encore au démarrage une quinzaine d'icônes autres que des services Samsung ou Android purs (la suite Microsoft, par exemple). L'essentiel de Google donc, un ou deux doublons de chez Samsung et de très bonnes idées, comme la partie "gaming". Cette dernière gagne un centre de gestion nommé Game Launcher où l'on peut accéder à du contenu supplémentaire ou en relation avec sa ludothèque (fonds d'écran, tutos, vidéos YouTube...), ainsi qu'une roue d'options "Game Tools" accessible à tout moment en pleine partie pour enregistrer une vidéo du jeu en cours, couper les notifications ou encore mettre le jeu en mode fenêtre. Samsung introduit également un affichage permanent sur l'écran de veille (horloge, nombre de notifications, date...) qui est pratique, mais peut encore s'approfondir.
MULTIMÉDIA : APPLE iPHONE 6s |
Dans une comparaison purement technique, on pourrait arguer que le GS7 propose une dalle un peu plus grande et mieux définie pour profiter à fond des vidéos sur son mobile, tandis que l'iPhone 6s propose une image HD de bonne qualité et surtout une section sonore parmi les meilleures du marché, quand Samsung faiblit encore un peu sur le haut-parleur, mais de peu. C'est donc sur la partie jeu que se détache un peu le combat.
Rayon logiciel, ce n'est pas une surprise, iOS regorge de titres bien velus qui souvent n'ont pas à rougir devant certaines productions de consoles portables, alors qu'Android doit patienter voire oublier d'y avoir un jour le droit. De plus, à titres égaux et même si Samsung a fait des efforts sur la partie graphique en gonflant son iGPU, le rendu sur iOS reste invariablement en avance.
PHOTO : SAMSUNG GALAXY S7 |
L'iPhone 6s n'était déjà pas à la hauteur de plusieurs ténors de la mobilité lors de sa sortie. Toujours très équilibrée et rapide mais manquant de dynamisme et de finesse, la photo sur le dernier-né d'Apple en 4,7 pouces ne pouvait donc pas rattraper l'avance prise par le Galaxy S6 et le LG G4 (entre autres). Fatalement, la sortie du GS7 n'arrange pas les choses. Plus rapide et plus doué au global à la prise de vues, le Galaxy S7 est aussi meilleur en captation vidéo, grâce notamment à une stabilisation optique efficace, une belle dynamique du capteur et une gestion des transitions lumineuses au cordeau, là où l'iPhone 6s patine un peu.
AUTONOMIE : SAMSUNG GALAXY S7 |
Vaste combat, vaste débat. D'un côté, Apple admet plus ou moins que son iPhone à format contenu possède une autonomie perfectible, mais cale en gros sa communication autour de l'axiome "une journée de fonctionnement, c'est suffisant", tandis que Samsung semble s'efforcer d'opérer une optimisation progressive de toutes ses nouveautés. En résulte un Galaxy S7 qui peut tenir 2 jours en usage basique, quand l'iPhone 6s expirera tout compte fait à la fin de la première journée.
L'évolution du rapport à l'endurance chez le fabricant coréen est significative. Certes, on pourrait ajouter que finalement, la batterie embarquée dans le GS7 possède une capacité 70 % plus importante que celle de l'iPhone 6s, mais ce serait faire l'impasse sur la puissance brute, la taille de l'écran et la définition monstre, ainsi que le comportement sans faille et la belle tenue de la batterie, en toutes circonstances, du GS7. À cette autonomie, le GS7 combine un chargement rapide de moins de 80 minutes et un chargement sans fil de série. L'iPhone, lui, ne propose pas de chargement rapide, mais Apple n'a pour autant et historiquement jamais été un escargot dans le remplissage de la réserve énergétique.
VERDICT : SAMSUNG GALAXY S7 |
Si quelques victoires techniques ou ergonomiques se jouent dans un mouchoir de poche entre ces deux mastodontes de la mobilité, on note un net écart de capacité sur la photo et l'autonomie. Apple reste clairement en retrait sur ces deux points et ce n'est pas seulement le fait d'être sorti 6 mois plus tôt sur le marché qui explique une telle différence, loin de là. Samsung continue donc sa marche en avant d'un point de vue technique. Sera-t-elle suffisante pour chiper à Apple des clients ? Pas sûr, tant l'attachement de ses clients à la marque californienne laisse peu de place à un départ vers la concurrence. Mais pour les indécis de toujours et les déçus de 2015 et des GS6 sur certains aspects, la panoplie du GS7 déroulée ci-dessus conjuguée au retour de l'extension microSD et de l'étanchéité devrait étancher quelques soifs technologiques.
0 commentaires: